CVP15027 Newsletter n°48 Déjeuner Gigots V1 100215

 

1/ Déjeuner gigots : un grand cru et un festival Martinet

 

45 personnes réunies pour ce très sympathique déjeuner d’hiver autour du feu et des gigots,  préparé par Michel Martinet, digne successeur dans cette œuvre culinaire deGeorges Davy, disparu l’an dernier.

 

Le tout était précédé d’un rappel des règles présenté par Patrick Gondouin, juge arbitre et umpire de la FFVoile. Marie-Thèrèse Jourdas, poursuivant sur sa lancée de l’année dernière, avait invité ce dernier pour permettre à nos barreurs de peaufiner leurs engagements aux bouées, notamment au départ. 15 volontaires ont suivi ce rappel théorique avant l’apéritif et le déjeuner. Pour ceux qui le souhaitent, voici le lien du quizz proposé par Patrick Gondouin : http://www.finckh.org/index.html

 

 

Au déjeuner, on retrouvait dans une ambiance haute en couleurs, outre les participants habituels, de nombreux convives plus rares, comme Christian Péguet, de passage en France avant d’aller retrouver son bateau mouillé à Seattle, ou Martine de Acarregui, qui nous a rejoint cette année et est prête à reprendre les travaux de jardinage, particulièrement les bacs de géraniums, ou encore la présence de Gilles et Jeanne Mesnard, accompagnés de Gérard et Marilène Ménager, membres du YCF et tous très heureux de découvrir le CVP et ses fameux déjeuners. Philippe Gontier, en l’absence de votre président, prenait la parole pour évoquer la disparition d’Aline Jambu-Merlin.

 

 

 

Pour le dessert, Pascal Martinet, qui avait passé toute la matinée à se battre avec le four, avait préparé et admirablement réussi les choux, base de profiteroles au chocolat que tout le monde a adoré. Le chou juste sorti du four change tout dans la qualité de la profiterole!

 

Les enfants d’Anne et Emmanuel Ribadeau-Dumas, malgré tous les efforts et le bruit de leurs voitures de courses télécommandées, n’arrivaient pas à troubler la quiétude des oies bernaches prenant le soleil sur nos pontons.

 

 

Enfin, les Dumail progressent dans la réfection de leur Bélouga en bois qui est de plus en plus beau : les cuivres autours des hublots ont été posés et donnent tout son cachet à ce superbe bateau. Vivement la mise à l’eau !!!

 

Merci à Philippe Gontier pour le texte et les photos.

 

2/ Dans les coulisses du CVP

Pour tous ceux qui viennent profiter de nos déjeuners d’hiver au coin du feu, tout a l’air normal et facile. Mais ceci n’est possible que grâce au travail de ceux qui travaillent, en amont comme pendant nos événements, au bon déroulement de ceux-ci.

Chaque déjeuner donne ainsi lieu à une logistique très bien rodée :

ü  Annonce de l’événement et du thème bien en avance pour permettre à chacun de noter la date, puis relance nominative pour évaluer au plus près le nombre de participants

ü  Préparation des à-côtés (thème à définir, invitation des intervenants, préparation du matériel, chauffage des locaux,…)

ü  Courses et approvisionnements

ü  Préparation du déjeuner et service

Cette fois-ci, c’est Marie-Thérèse Jourdas qui a organisé la « leçon de choses » préalable au déjeuner et invité Patrick Gondouin. Et c’est Gérard Jourdas qui s’est occupé des connexions wifi, désormais accessible dans tout le bar.

 

Côté courses, à partir des listes établies par le duo Martinet, qui était à la manœuvre ce week-end et par Nelly, c’est Patrick Godest et Laurence Laborde qui ont fait le tour des magasins samedi matin pour acheter le nécessaire pour le déjeuner. Puis c’est Philippe et Frédérique Gontier qui, fidèles à une habitude bien établie, sont allés chercher le pain le dimanche matin (18 baguettes quand même !!), et Laurence Laborde qui a encore couru jusqu’à l’Entrepôt juste avant la fermeture pour sauver le dessert, la première fournée de choux ayant brûlé !!!

Côté logistique, le feu était lancé dès dimanche 9 heures et le vin mis à réchauffer par un Daniel toujours gaillard, et Nelly et Anne-Marie opéraient en cuisine, fidèles au poste.

 

Et c’est grâce à tout ce travail préparatoire que Michel Martinet opérait avec succès, comme d’habitude, et préparait ces excellents gigots que nous apprécions tous, et quePascal Martinet nous régalait de ses profiteroles au chocolat faites maison.

Enfin, notre nouveau Trésorier Antoine Martin pouvait officier en fin de repas, sous l’œil bienveillant du toujours attentif Patrick Godest.

Bravo et merci à tous ceux qui, chaque week-end, se chargent de ces humbles tâches qui font le succès de nos événements

3/ Didier Mardon dans la Transquadra 2015

 

Equipier régulier de Pierre Coindreau et ayant participé à notre aventure « IDF à la Mer 2013 », par ailleurs président de la classe Tofinou et naviguant à l’ïle de Ré,Didier Mardon est un habitué de notre plan d’eau et du CVP. Cela ne l’a pas empêché cette année de tenter l’aventure du grand large en courant avec son ami Thierry Scheur la Transquadra 2014-15. Après la première partie de la course, courue de Saint Nazaire jusqu’à Madère en juillet dernier, nos navigateurs ont entamé la phase finale : les  2500 milles séparant Madère de la Martinique.

Début janvier, l’équipage Didier-Thierry s’est élancé sur l’Atlantique sur CGPI, un JPK 9,60. Des quarts d’une heure et demie, avec des nuits de 10 heures, et puis, après deux jours de navigation, la grand-voile qui se déchire. Trois options s’offrent alors à nos navigateurs :

–        repartir à madère, au près, sans grande voile, refaire tout le chemin à petite vitesse en se faisant brasser;

–        se détourner sur les Canaries, une option que plusieurs concurrents sans mât, sans safran ou sans électricité se sont résolus à prendre, beaucoup de chemin et, pour nos amis, un arrêt total. comment en effet réparer « vite » la voile et repartir?

–        ou tout simplement continuer

 

Après avoir mis en place un gréement de fortune avec une voile tempête et une voile d’avant tangonnée, nos amis ont profité d’une nuit de repos pour faire leur choix. Le bateau restait équilibré et manœuvrable, et filait un bon 6,5 nds contre 7,5 à 8 auparavant. La décision est prise : CGPI continue donc la course, à son rythme, mais avec l’espoir de remettre le maximum de toile et de rester le plus près possible des autres. Le gréement réduit n’empêchera pas des surfs à 16 nds, avec des émotions fortes pour l’équipage.

 

Plus tard, la grand-voile ayant été bricolée avec des rubans adhésifs forts et renvoyée, l’équipage pourra repartir de plus belle et regagner des places. La flotte s’étant divisée en deux groupes, l’un suivant une route nord, l’autre filant vers le sud, c’est finalement le vent qui refusera de trancher : l’option nord et l’option sud seront payantes pour les premiers, avec une arrivée des trois premiers en 8 mn, et 50’ seulement séparant le 2nd et le 3ème après un match-race dans la baie du Marin. Arrivant par la route nord, CGIP n’a pas encore franchi la ligne, mais, malgré les avaries subies, maintient sa position de 45ème sur 100 à moins de 580 milles de l’arrivée.

Bravo à ces hardis navigateurs qui méritent tous nos encouragements !!

2015-02 Gigots

4/ Rappel – Prochains rendez-vous à noter :

 

15.03.15                      Travaux

17.03.15                      Diner d’hiver

22.03.15                       Déjeuner grillades

29.03.15                      Ouverture du Cercle

 

Aidez-nous à organiser la logistique de nos événements, pensez à prévenir de votre participation avant chaque date. Merci d’avance. (contact.cvp@laposte.net )

 

4/ Et pendant ce temps-là….

 

Petite visite à nos amis du CVA, à Angers, qui naviguent par tous les temps. Régates le samedi en Janvier, Février, Mars et Décembre. Il est vrai qu’il n’y a ni péniches, ni VNF sur la Maine, et que les crues n’arrivent pas tous les ans. Mais pas de régates en mai et juin, sans doute pour préserver les week-ends marins des Angevins.

Excellent accueil comme d’habitude, et la promesse de se revoir à l’Open Soling Trophy au CVP et au Trophée d’Automne à Angers.

2015-02 CVA