Trophée de Paris : Il faut de tout pour faire une belle régate…
Quels farceurs, ces M7.50 !!! La nuit tombée, ils se font des blagounettes. C’est ainsi qu’à son réveil et au petit-déjeuner du dimanche notre ami Gaëtan Touzé a croisé plusieurs de ses camarades qui lui disaient, l’air entendu, « Oh ! Ca a soufflé cette nuit, tu n’as pas remarqué ? » ou «Ouh la la !! Quel vent !! ». Inquiet se campe, café à la main, au bout de notre terrasse et, rassuré par la météo très clémente et apaisée de ce dimanche matin ensoleillé, regarde les pontons, rien d’anormal, jusqu’à ce que son regard tombe sur son bateau, auprès duquel Michel Lortholary paraissait très perplexe. Le mât, qui se dressait la veille fièrement à la verticale sur ce beau bateau, était maintenant allongé sur le pont, donnant au bateau un air d’inachevé… Heureusement ce n’étaient que quelques esprits taquins qui, à la fermeture du bar vers 2h30 du matin, avaient entrepris à la lueur de leurs téléphones portables de bizuter le nouveau venu dans la série… Rien de grave donc, et le mât a vite été remis en place pour la suite de ce Trophée de Paris. Mais pour Gaëtan l’heure de la revanche n’a pas encore sonné….
Pour revenir au Trophée, deux jours de course, neuf manches courues, sept validées, dans des conditions de vent très variables : grosses claques froides venant du nord, puis vent dans l’axe avant de revenir au nord pour des grains violents, et une atmosphère très calme en fin de samedi. Une équipière en profitait pour goûter de près aux plaisirs de la baignade dans la Seine, heureusement récupérée par ses équipiers. La régate ne s’arrête pas !!!
Le dimanche idem, avec une manche annulée par manque de vent, une remontée des concurrents au bar et un nouveau départ précipité pour tous, el vent étant revenu brusquement par le nord-est…. Il ne faut pas oublier le courant très fort qui ajoutait sa part d’incertitude à ce paysage contrasté… Bref, des conditions incertaines permettant aux coureurs de montrer leur talent pendant ces deux jours. Et au final un très beau duel entre deux M.7.50 arrivés avec le même nombre de points et départagés par le nombre de places de premier.
Comité (Corrine Aulnette, Hervé le Marchand, Marie-Thérèse Jourdas) assisté de Da niel, Jury(Jean Fosterud) et securité (Bruno Billet, Daniel et Michel, peut-être un futur membre venu apporter son concours). Olivier Guérin, éclopé du ski, avait pu venir admirer ses amis, en attendant de reprendre la mer;
A terre l’intendance suivait, avec notamment un excellent dîner préparé par notre chef Jean-Marc, et une soirée endiablée animée au baby-foot par Caroline Fermigier, sur la piste par les équipages de M7.50 poussés par Paul Vandamme, et au bar par nos amis du CV Annecy venus participer à la belle régate de la Voile Classique organisée par l’YCIF mais hébergés chez nous. Roger et Nino, staristes de cœur, appréciaient plus particulièrement la cachaça servie au CVP avant d’aller se coucher. Au baby-foot, Caroline, longtemps donnée gagante, s’inclinait finalement devant une équipe Franco-Belge, au grand dam de François Laborde qui avait parié une bouteille de champagne sur la championne en titre. Revanche à prendre en novembre 2016 !!!!
Bref, un beau Trophée de Paris 2016, animé par des M7.50 toujours plus actifs au côté de nos Solings et Stars. Rendez-vous est déjà pris pour l’année prochaine à la même époque, ainsi que pour d’autres régates inscrites à notre calendrier.
Les résultats :
(Crédits photos : Marie-Thérèse Jourdas, Philippe Gontier, Pascale Guittonneau)